Member State report / Art8 / 2012 / D2 / France / Mediterranean: Western Mediterranean Sea

Report type Member State report to Commission
MSFD Article Art. 8 Initial assessment (and Art. 17 updates)
Report due 2012-10-15
GES Descriptor D2 Non-indigenous species
Member State France
Region/subregion Mediterranean: Western Mediterranean Sea
Reported by Agence des aires marines protégées
Report date 2013-04-15
Report access MWEFR_MSFD8bPressures_20130702.xml

Mediterranee occidentale

GES component
Feature
LevelPressureEnvironment
ImpactPressureWaterColumn
ImpactPressureSeabedHabitats
ImpactPressureFunctionalGroup
Assessment Topic
NIS2_1
NISWaterColumnHabitat2_2
NISSeabedHabitats2_2
NISFunctionalGroups2_2
Element
NotRelevant
LitRock, LitSed, ShallCoarseSed, ShallMud, ShallMxdSed, ShallRock, ShallSand, ShelfCoarseSed, ShelfMud, ShelfMxdSed, ShelfRock, ShelfSand
BirdsAll, CephalopodsAll, FishDemersal, FishPelagic, FunctionalGroupOther, FunctionalGroupOther, FunctionalGroupOther
Element 2
zooplancton
ThresholdValue
Threshold value/Value unit
Proportion threshold value
Status of criteria/indicator
Descriptive
NotAssessed
Descriptive
Descriptive
Status trend
Unknown_NotAssessed
Unknown_NotAssessed
Unknown_NotAssessed
Unknown_NotAssessed
Status confidence
Moderate
NotRelevant
Moderate
Moderate
Description (status of criteria/indicator)
Pour la sous-région marine on estime qu’il y a 328 espèces non indigènes. Depuis la fin du XIXème siècle, en Méditerranée, le nombre d’espèces introduites semble au moins doubler tous les 20 ans.
Pas d'évaluation de l'impact des espèces non indigènes sur les habitats pélagiques
Impact modéré sur les biocénoses de substrat dur infra et circalittoral, et de substrat meuble circalittoral. Impact fort sur les biocénoses de substrat meuble infralittoral
Impact modéré sur les oiseaux marins et sur le phytobenthos
Limitations
L’importance relative de ces vecteurs est fonction des groupes d’espèces auxquels on s’intéresse. L’introduction par eaux de ballast est sans doute surestimée, notamment pour l’introduction de phytoplancton, pour laquelle la conchyliculture semble impliquée.
Il n'existe pas d'étude analytique globale à l'échelle de la zone permettant de décrire et de quantifier l'impact des espèces non indigènes sur les habitats de la colonne d'eau.
Il n'existe pas d'étude analytique globale à l'échelle de la zone permettant de décrire et de quantifier précisément l'impact des espèces non indigènes sur les habitats benthiques.
Il n'existe pas d'étude analytique globale à l'échelle de la zone permettant de décrire et de quantifier précisément l'impact des espèces non indigènes sur les groupes fonctionnels.
Assessment period
Description
Les vecteurs d’introduction primaire, de la région donneuse à la région receveuse, peuvent être différents des vecteurs de dissémination à l’intérieur de la région receveuse. Ces vecteurs, la dissémination naturelle des larves et des propagules, les conditions environnementales, expliquent souvent l’expansion puis l’invasion des espèces non indigènes à l’intérieur de la région receveuse. A l’échelle du bassin méditerranéen, on recense actuellement 955 espèces non indigènes. En 2005, on estimait que la migration Lessepsienne représentait à elle seule plus de 60 % des espèces non indigènes en Méditerranée. Pour la sous-région marine on estime qu’il y a 328 espèces non indigènes. Parmi ces espèces, 150 sont présentes dans les eaux françaises, dont 110 sont naturalisées dans nos eaux et 31 référencées comme invasives ou potentiellement invasives. A cette échelle de travail, la conchyliculture et le transport maritime représentent chacun un peu plus de 30 % des introductions. La mer Méditerranée est l’une des régions du monde les plus touchées par les introductions d’espèces. Les espèces non indigènes y représentent entre 4 à 20 % de la diversité spécifique, selon le groupe taxonomique considéré. Le canal de Suez a joué historiquement et joue encore un rôle majeur en tant que vecteur d’introduction. Les cultures marines et, tout spécialement en France, l’ostréiculture, ont également joué un rôle important. La période 1970 à 2000 a présenté un maximum historique d’introduction d’espèces marines non indigènes dans les eaux françaises méditerranéennes. Actuellement, à l’échelle française et mondiale, le rythme des introductions d’espèces reste soutenu. Cependant, malgré l’existence de nouvelles introductions régulièrement signalées, la phase critique d’introduction est sans doute passée. On peut penser que la majorité des espèces facilement transportables par le transport maritime l’ont déjà été entre le début du XIXème siècle et aujourd’hui. Ces espèces sont soit déjà naturalisées dans nos régions receveuses, soit ne survivent pas encore, car les conditions de transport et/ou les conditions environnementales de la région receveuse n’ont pas été jusqu'à présent favorables. Les introductions via le canal de Suez se poursuivent à un rythme élevé probablement en raison de la disparition des barrières naturelles due à la circulation de l'eau dans le canal et à la construction du barrage d'Assouan. Concernant les cultures marines, de nouvelles introductions sont régulièrement découvertes bien que l'organisation actuelle de cette activité en France devrait limiter le rythme d'introduction. Par contre, de nouvelles vagues d'introductions sont à craindre dans le cas de reconstitution du cheptel à partir de stocks exotiques importés et dans le cas d’importations illicites. Depuis la fin du XIXème siècle, en Méditerranée, le nombre d’espèces introduites semble au moins doubler tous les 20 ans.
L'impact des espèces non indigènes sur les habitats de la colonne d'eau est inconnu.
L'impact des espèces non indigènes sur les habitats benthiques résulte d'espèces invasives. Les impacts sont des modifications de la diversité spécifique, diversité génétique, des niches écologiques, des fonctions écologiques, des biotopes, des habitats et des paysages. La dissémination et les changements climatiques offrant des conditions plus propices aux espèces non indigènes pourraient amener une période d’impacts croissants et cumulatifs.
L'impact des espèces non indigènes sur les groupes fonctionnels est peu documenté.
Input load
Unknow_NotAssessed
Unknow_NotAssessed
Unknow_NotAssessed
Unknow_NotAssessed
Load unit
Speaking note
Confidence
Non related GES component
Non related GES component
Non related GES component
Non related GES component
Trends (recent)
Increasing
Trends (future)
Unknown_NotAssessed
Description (activities)
Activités humaines : transport maritime (biosalissures, eaux de ballast, caisson de prise d'eau de mer), conchyliculture, plaisance, aquariphilie, appats de pêche, canal de Suez
Activités humaines : transport maritime (biosalissures, eaux de ballast, caisson de prise d'eau de mer), conchyliculture, plaisance, aquariphilie, appats de pêche, canal de Suez
Activités humaines : transport maritime (biosalissures, eaux de ballast, caisson de prise d'eau de mer), conchyliculture, plaisance, aquariphilie, appats de pêche, canal de Suez
Activités humaines : transport maritime (biosalissures, eaux de ballast, caisson de prise d'eau de mer), conchyliculture, plaisance, aquariphilie, appats de pêche, canal de Suez
Activity type
  • NotReported
  • NotReported
  • NotReported
  • NotReported
Information gaps
Réflexion en cours pour mise en œuvre dans le cadre de la révision des éléments pour le prochain cycle
Réflexion en cours pour mise en œuvre dans le cadre de la révision des éléments pour le prochain cycle
Réflexion en cours pour mise en œuvre dans le cadre de la révision des éléments pour le prochain cycle
Réflexion en cours pour mise en œuvre dans le cadre de la révision des éléments pour le prochain cycle