Member State report / Art8 / 2012 / D3 / France / NE Atlantic: Bay of Biscay & Iberian Coast
Report type | Member State report to Commission |
MSFD Article | Art. 8 Initial assessment (and Art. 17 updates) |
Report due | 2012-10-15 |
GES Descriptor | D3 Commercial fish and shellfish |
Member State | France |
Region/subregion | NE Atlantic: Bay of Biscay & Iberian Coast |
Reported by | Agence des aires marines protégées |
Report date | 2013-04-15 |
Report access | ABIFR_MSFD8bPressures_20130702.xml |
golfe de Gascogne
GES component |
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Feature |
LevelPressureLess12PassiveMobile |
LevelPressureMore12Passive |
LevelPressureMore12MobileSeabed |
LevelPressureMore12MobileOther |
LevelPressureFishingRecreational |
LevelPressureShellfishCollection |
ImpactPressureSeabedHabitats |
ImpactPressureFunctionalGroup |
ImpactPressureExploitedFish |
ImpactPressureExploitedShellfish |
Assessment Topic |
Extraction3_1
|
ExtractionSeabedHabitats
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ExtractionFunctionalGroups
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ExtractionCommerciallyExpFish3_2or3_3
|
ExtractionCommerciallyExpShellfish3_2or3_3
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Element |
AbysRock, AbysSed, LBathRock, LBathSed, LitRock, LitSed, ShallCoarseSed, ShallMud, ShallMxdSed, ShallRock, ShallSand, ShelfCoarseSed, ShelfMud, ShelfMxdSed, ShelfRock, ShelfSand, UBathRock, UBathSed |
BirdsAll, CephalopodsAll, FishAll, FunctionalGroupOther, MammalsAll, ReptilesTurtles |
Anguilla anguilla, Atlantique Nord Est et Méditerranée, CIEM 2010, Dicentracrchus labrax, golfe de Gascogne, divisions VIIIa, CIEM 2010, Engraulis encrasicolus, golfe de Gascogne, sous zone VIII, CIEM 2010, Lepidorhombus whiffiagonis, mer celtiques et golfe de Gascogne, divisions VIIb-k, VIIIabd, CIEM 2010, Lophius budegassa, mer celtiques et golfe de Gascogne, divisions VIIb-k, VIIIabd, CIEM 2010, Lophius piscatorius, mer celtiques et golfe de Gascogne, divisions VIIb-k, VIIIabd, CIEM 2010, Merlucius merlucius, mer celtiques et golfe de Gascogne, sous zones II-VII, divisions VIIIabd, CIEM 2010, Micromesistius poutassou, Atlantique Nord Est, CIEM 2009, Micromesistius poutassou, Atlantique Nord Est, CIEM 2010, Mullus surmuletus, golfe de Gascogne, divisions VIIIab, Ifremer 2010, Sardina pilchardus, golfe de Gascogne, divisions VIIIab, CIEM 2010, Scomber scombrus, Atlantique Nord Est, CIEM 2009, Scomber scombrus, Atlantique Nord Est, CIEM 2010, solea solea, golfe de Gascogne, divisions VIIIab, CIEM 2009, solea solea, golfe de Gascogne, divisions VIIIab, CIEM 2010, Thunnus alalunga, atlantique Nord, CICAT 2007, Thunnus alalunga, atlantique Nord, CICAT 2007, Thunnus thynnus, atlantique Est et Méditerrannée, CICAT 2009, Thunnus thynnus, atlantique Nord et Méditerrannée, CICAT 2009, Trachurus trachurus, Atlantique Nord Est, CIEM 2009 |
Cancer pagurus, mers celtiques et golfe de Gascogne, divisions VIIegh, VIIIa, Ifremer 2010, Nephrops norvegicus, golfe de Gascogne, divisions VIIIab, CIEM 2010, Pecten maximus, Pertuis charantais, division VIIIb, Ifremer 2010, Ruditapes philippinarum, bassin d'Arcachon, division VIIIb, Ifremer 2010, Ruditapes philippinarum, golfe du Morbihan, division VIIIa, Ifremer 2010 |
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Element 2 |
phytobenthos |
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ThresholdValue |
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Threshold value/Value unit |
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Proportion threshold value |
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Status of criteria/indicator |
Descriptive |
Descriptive |
Descriptive |
Descriptive |
NotAssessed |
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Status trend |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
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Status confidence |
High |
Moderate |
Moderate |
High |
NotRelevant |
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Description (status of criteria/indicator) |
Parmi les 6 stocks de poissons évalués selon le CIEM, CICAT ou IFREMER pour la mortalité par pêche, 5 stocks ont une mortalité par pêche (F) inférieure au RMD (FMSY).
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La pêche à pied et la pêche professionnelle ont un impact modéré sur les habitats et communautés benthiques (médiolittoral, infra et circalittoral, bathyal et abyssal) : impact direct (prélèvement) ou indirect (modification de l'habitat)
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Les poissons, tortues et mammifères marins sont impactés de façon moderée. En effet, toutes les espèces de poissons sont impactées par la pêche ou les rejets et les mortalités accidentelles existent chez plusieurs petits cétacés et tortues.
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Parmi les 6 stocks de poissons évalués selon le CIEM, IFREMER ou CICAT pour la biomasse de reproducteurs, 3 stocks ont une biomasse de reproducteurs (B) supérieure à Bpa ou Bmsy et 3 stocks ont une biomasse de reproducteurs inférieure à Bpa ou Bmsy.
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Seuls 5 stocks de crustacés sont considérés dans l'évaluation CIEM et IFREMER. Mais il n'existe d'évaluation quantitative pour aucun de ces stocks.
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Limitations |
Les informations concernant la répartition spatiale des navires n'est pas détaillée dans le PAMM par engin de pêche et catégorie de longueur. Il n'y a pas d'évaluation analytique permettant d'estimer les surfaces réelles soumises à la pression, les intensités et les tendances actuelles.
La puissance des navires est seulement indiquée pour 4 flottilles majeures : filets fixes et dérivants pour les navires de 10 à 12 mètres et inférieurs à 10 mètres, engins utilisant des hameçons pour les navires < 10 mètres, chalut et senne de fond pour les navires de 10 à 12 mètres, ce qui n'est pas exhaustif pour l'ensemble des navires < 12 mètres sur la flotte de golfe de Gascogne. Ces flottilles majeures correspondent aux flottilles DCF.
Les données concernent uniquement des données de pêche française de France métropolitaine. L’année de référence retenue est l’année 2009. L’approche est « terrestre » au sens où la flotte de pêche de la sous région marine est constituée des navires regroupés en fonction de leur rattachement à terre (leur quartier d’immatriculation) et non de leurs zones de pêche.
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Le nombre de navires, la puissance totale sont indiqués uniquement pour les flottilles majeures des filets fixes et dérivants pour les navires de 18 à 24 mètres et pour les navires de 24 à 40 mètres, ce qui n'est pas complètement exhaustif de l'ensemble des flotilles pour les navires > 12 mètres aux engins dormants. Ces flottilles majeures correspondent aux flottilles DCF.
Les informations concernant la répartition spatiale des navires n'est pas détaillée dans le PAMM par engin de pêche et catégorie de longueur. Il n'y a pas d'évaluation analytique permettant d'estimer les surfaces réelles soumises à la pression, les intensités et les tendances actuelles.
Les données concernent uniquement des données de pêche française de France métropolitaine. L’année de référence retenue est l’année 2009. L’approche est « terrestre » au sens où la flotte de pêche de la sous région marine est constituée des navires regroupés en fonction de leur rattachement à terre (leur quartier d’immatriculation) et non de leurs zones de pêche.
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Le nombre de navires, la puissance totale sont indiqués uniquement pour 3 flottilles majeures : chalut et senne de fond pour les navires de 18 à 24 mètres, de 12 à 18 mètres et 24 à 40 mètres, dragues pour les navires de 12 à 18 mètres, ce qui n'est pas complètement exhaustif de l'ensemble des flottilles pour les navires > 12 mètres aux engins mobiles dégradant les fonds. Ces flottilles majeures correspondent aux flottilles DCF.
Les informations concernant la répartition spatiale des navires n'est pas détaillée dans le PAMM par engin de pêche et catégorie de longueur. Il n'y a pas d'évaluation analytique permettant d'estimer les surfaces réelles soumises à la pression, les intensités et les tendances actuelles. La distribution de l'activité de pêche de fond est très hétérogène à petite échelle.
Les données concernent uniquement des données de pêche française de France métropolitaine. L’année de référence retenue est l’année 2009. L’approche est « terrestre » au sens où la flotte de pêche de la sous région marine est constituée des navires regroupés en fonction de leur rattachement à terre (leur quartier d’immatriculation) et non de leurs zones de pêche.
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Le nombre de navires, la puissance totale sont indiqués dans le PAMM uniquement pour les flottilles majeures de la façade et ne sont pas indiqués pour les flottilles des navires > 12 mètres aux engins mobiles autres que ceux dégradant les fonds.
Les informations concernant la répartition spatiale des navires n'est pas détaillée dans le PAMM par engin de pêche et catégorie de longueur. Il n'y a pas d'évaluation analytique permettant d'estimer les surfaces réelles soumises à la pression, les intensités et les tendances actuelles.
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Ces informations sont basées uniquement sur des données d'enquête : 5 vagues d'enquêtes téléphoniques ont été réparties sur l'année 2006 et ont permis d'interroger 15085 ménages. En 2007 et 2008, ce sont des enquêtes sur site qui enrichissent les données de l'enquête téléphonique : au total 1431 sorties ont été enquêtées. Les estimations à l'échelle de la sous-région marine sont réalisées à partir de ces enquêtes à partir d'une base de données nationale. L'enquête n'était pas prévue initialement pour réaliser des estimations à l'échelle des sous-régions marines. C'est pourquoi il est nécessaire de considérer les estimations proposées à l'échelle de la sous-région marine comme des approximations contenant de nombreuses incertitudes.
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Le niveau de pression lié au ramassage de coquillages n'est estimé dans le PAMM qu'à travers la pêche récréative et non la pêche professionnelle. Les informations obtenues pour la pêche récréative se basent uniquement sur des données d'enquête et englobent généralement tous les types de pêche : pêche à pied, en bateau, du bord, chasse sous marine, …
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Il n'existe pas d'estimation quantitative des impacts de la pêche sur les communautés benthiques ddu golfe de Gascogne, notamment parce qu'il n'y a pas de cartographie exhaustive des différents habitats ni d'estimation de la production et de la diversité taxonomique et fonctionnelle benthique.
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- Il n'a pas été évalué le nombre total de groupes fonctionnels présents dans la sous-région marine, il est donc impossible de renseigner la proportion de groupes fonctionnels impactés par la pression de pêche. D'autre part, l'étude sur les captures accidentelles porte dans le PAMM principalement sur les groupes mammifères marins, oiseaux marins et tortues, dans leur globalité car c'est sur ces groupes que les données sont les plus connues. Il n'y a pas eu une étude faite sur chacun des groupes fonctionnels présents dans le golfe de Gascogne.
- Pour les captures accidentelles de mammifères marins : Les estimations fournies par sous-région marine sont un ordre de grandeur des captures accidentelles par espèce fourni à titre d’expert à partir des estimations annuelles disponibles dans les rapports nationaux ou les rapports des groupes de travail du CIEM. Elles se rapportent parfois à des échelles spatiales plus vastes que la sous-région marine.
- pour les captures accidentelles de tortues marines : Aucune synthèse à une échelle pluriannuelle n’existe pour la sous-région marine golfe de Gascogne. Aucune capture de tortue marine n’a été rapportée sur la période 2003-2010 couverte par les observateurs embarqués des programmes OBSMAM ET OBSMER.
- pour les captures accidentelles d'oiseaux marins :Il n’existe aucune étude stricto sensu consacrée à l’impact des engins de pêche sur les oiseaux en France métropolitaine.
- pour les rejets de pêche : Le diagnostic établi dans le PAMM se base sur la base de données du programme d’observation à la mer, OBSMER collectées de 2003 à 2008. Le programme national a pris un nouvel essor en 2009 ; chaque année le plan national d’échantillonnage prévoit l’observation d’environ 2000 marées. Mais ces données plus abouties n'étaient pas disponibles à la date de rédaction du PAMM.
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Il existe de nombreux stocks pour lesquels pour l'estimation de la mortalité par pêche et/ou de la biomasse de reproducteurs, il manque un diagnostic quantitatif et/ou des points de référence (par rapport aux limites de précaution ou du RMD).
Attention, l'évaluation est présentée à l'échelle de chaque stock examiné qui dans la plupart des cas dépasse le cadre de la partie française de la SRM. La plupart des stocks font l'objet d'une exploitation par plusieurs pays, l'état des ressources résulte de cette conjonction d'actions.
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Seuls 5 stocks de crustacés sont considérés dans l'évaluation CIEM (diagnostic CIEM et IFREMER) : tourteau en mers celtiques et golfe de Gascogne, langoustine dans le golfe de Gascogne, coquilles Saint Jacques en Pertuis Charentais, palourde dans le golfe du Morbihan et palourde dans le bassin d'Arcachon. . Pour l'évaluation de la biomasse des reproducteurs, il n'existe pas de points de référence définis et/ou pas d'estimation de la biomasse. Concernant la mortalité par pêche, il n'existe pas d'estimation de F en 2009.
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Assessment period |
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Description |
La flotte de pêche est majoritairement concentrée sur des navires de moins de 12 mètres (72% des navires). En 2009, on compte 1079 navires de moins de 12 mètres. Depuis la fin des années 1990, la flotte de pêche a perdu 26% de ces navires, tout engin confondu. On compte 228 navires inférieurs à 10 mètres pour la flottille des filets fixes et dérivants avec une puissance totale de 17509 kW. On compte 182 navires inférieurs à 10 mètres pour la flottille des engins utilisant des hameçons avec une puissance totale de 16650 kW. On compte 102 navires de 10 à 12 mètres pour la flottille du chalut et senne de fond avec une puissance totale de 12027 kW.On compte 78 navires de 10 à 12 mètres pour la flottille des filets fixes et dérivants avec une puissance totale de 12448 kW.
Les navires sont distribués le long du littoral métropolitain et l'importance de la pêche professionnelle est variable selon les régions. La région bretagne qui contribue à la production des deux façades maritimes Manche Est - mer du Nord et Nord Atlantique - Manche Ouest, concentre à elle seule près de 30% des navires et des effectifs de marins et 50% de la puissance motrice totale de la flotte de pêche métropolitaine. L'effort de pêche de la flotte se concentre principalement dans les eaux côtières, notamment autour de la Bretagne. Ainsi près de 67% des navires de la façade déclarent une activité exclusivement à la côte (dans les 12 milles). Seuls 16% des navires ont une activité exclusivement à l'extérieur de la bande côtière et 17% des navires déclarent une activité mixte "côte/large".
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Parmi les flottilles majeures de la façade, la flottille des filets fixes et dérivants pour les navires de 18 à 24 mètres représente 35 navires pour une puissance totale de 12589 kW, et la flottille des filets fixes et dérivants pour les navires de 24 à 40 mètres représente 20 navires pour une puissance totale de 11387 kW. Concernant l'évolution des navires de pêche depuis la fin des années 1990, la flotte de pêche du golfe de Gascogne a perdu 26% de ses navires.
Les navires sont distribués le long du littoral métropolitain et l'importance de la pêche professionnelle est variable selon les régions. La région bretagne qui contribue à la production des deux façades maritimes Manche Est - mer du Nord et Nord Atlantique - Manche Ouest, concentre à elle seule près de 30% des navires et des effectifs de marins et 50% de la puissance motrice totale de la flotte de pêche métropolitaine. L'effort de pêche de la flotte se concentre principalement dans les eaux côtières, notamment autour de la Bretagne. Ainsi près de 67% des navires de la façade déclarent une activité exclusivement à la côte (dans les 12 milles). Seuls 16% des navires ont une activité exclusivement à l'extérieur de la bande côtière et 17% des navires déclarent une activité mixte "côte/large".
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Parmi les flottilles majeures de la façade, la flottille du chalut et senne de fond pour les navires de 18 à 24 représente 110 navires pour une puissance totale de 44260 kW. La flottille du chalut et senne de fond pour les navires de 12 à 18 mètres représente 139 navires pour une puissance totale de 35291 kW. La flottille du chalut et senne de fond pour les navires de 24 à 40 mètres représente 30 navires pour une puissance totale de 17388 kW. Concernant l'évolution des navires de pêche depuis la fin des années 1990, la flotte de pêche de golfe de Gascogne a perdu 26% de ses navires.
Les navires sont distribués le long du littoral métropolitain et l'importance de la pêche professionnelle est variable selon les régions. La région bretagne qui contribue à la production des deux façades maritimes Manche Est - mer du Nord et Nord Atlantique - Manche Ouest, concentre à elle seule près de 30% des navires et des effectifs de marins et 50% de la puissance motrice totale de la flotte de pêche métropolitaine. L'effort de pêche de la flotte se concentre principalement dans les eaux côtières, notamment autour de la Bretagne. Ainsi près de 67% des navires de la façade déclarent une activité exclusivement à la côte (dans les 12 milles). Seuls 16% des navires ont une activité exclusivement à l'extérieur de la bande côtière et 17% des navires déclarent une activité mixte "côte/large".
Les données VMS permettent d'estimer la distribution spatiale de l'effort de pêche à la résolution de rectangles de 10' par 10'. Les chalutiers de fond français exclusifs (qui ne travaillent qu'au chalut de fond) de plus de 15 m ont une activité répartie dans tout le golfe de Gascogne avec une activité plus intense au nord et dans les fonds de moins de 100 m. Les chalutiers non exclusifs, qui utilisent aussi d'autres engins ont une activité côtière et le long de la pente continentale. Les chalutiers non exclusifs qui travaillent à la côte sont essentiellement des chalutiers-dragueurs. Le deuxième engin des navires qui travaillent le long de la pente (de la partie externe du plateau vers 180 m jusqu’à une profondeur de 400-600 m, rarement plus dans le golfe de Gascogne) n'est pas documenté, il s'agit probablement de chalut pélagique ou d'engins fixes car il n'y a pas de ressource exploitable aux dragues dans ces secteurs. Les chalutiers
étrangers à panneaux ont une activité sur une grande partie du plateau mais moindre dans le nord, faible à la côte et maximale à la rupture plateau-pente.
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La flottile des engins mobiles polyvalents pour les navires > 12 mètres n'est pas décrite dans le PAMM, puisque seules les flottilles majeures (en terme de participation à la valeur ajoutée totale de la façade) sont décrites (nombre de navires, puissance totale, …).Concernant l'évolution des navires de pêche depuis la fin des années 1990, la flotte de pêche de golfe de Gascogne a perdu 26% de ses navires, toute catégorie et taille de navire confondues.
Les navires sont distribués le long du littoral métropolitain et l'importance de la pêche professionnelle est variable selon les régions. La région bretagne qui contribue à la production des deux façades maritimes Manche Est - mer du Nord et Nord Atlantique - Manche Ouest, concentre à elle seule près de 30% des navires et des effectifs de marins et 50% de la puissance motrice totale de la flotte de pêche métropolitaine. L'effort de pêche de la flotte se concentre principalement dans les eaux côtières, notamment autour de la Bretagne. Ainsi près de 67% des navires de la façade déclarent une activité exclusivement à la côte (dans les 12 milles). Seuls 16% des navires ont une activité exclusivement à l'extérieur de la bande côtière et 17% des navires déclarent une activité mixte "côte/large".
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En France, on estime à 2,45 millions (+/-0,15 millions) le nombre de personnes âgées de 15 ans et plus qui pratiquent la pêche de loisir en mer.En métropole, un pêcheur de loisir réalise en moyenne près de 13 sorties par an, dont plus de la moitié sur les mois de juin, juillet et août. Ce chiffre reflète néanmoins des réalités très diversifiées, allant des pêcheurs occasionnels réalisant quelques sorties durant les périodes de vacances estivales aux pêcheurs confirmés résidant en zone littorale et ayant une pratique intensive toute l'année. Dans le golfe de Gascogne, l'enquête a révélé que la population de pêcheurs récréatifs est majoritairement composée de pêcheurs réguliers : 52 % effectuent entre 4 à 15 sorties par an, 33% entre 1 à 3 sorties par an et 12% plus de 16 sorties par an. La pêche à pied est le mode de pêche récréative dominant (82,6 % de la population interrogée). Concernant les autres modes de pêche, 18,2% des personnes interrogées pratiquent la pêche en bateau (autre que sous-marine), 24,5% pratiquent la pêche du bord, 1,4% pratiquent la chasse sous-marine d'un bateau et 2,9% pratiquent la chasse sous marine du bord. En France, on estime que 14% des pêcheurs de loisirs en mer possèdent au moins une embracation. A l'échelle de la population métropolitaine, cela représente en première estimation environ 265000 possesseurs de bateaux et une flotte d'environ 335000 embarcations.
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Dans le golfe de Gascogne, la pêche à pied est le mode de pêche récréative dominant, représentant 82,6 % de la population interrogée.
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La pêche aux arts traînants impacte la composition spécifique, la diversité et la production des communautés benthiques. Cet impact n'a cependant pas été pas quantifié à l'échelle du golfe de Gascogne. Dans les communautés impactées, l'épifaune fixée de grande taille et
les filtreurs sont moins bien représentés et les organismes vagiles, l'endofaune et les détritivores sont relativement plus abondants. Cet effet a été identifié pour les communautés de la Grande Vasière et dans des travaux plus locaux. Sur la Grande Vasière, l’une des principales espèces cibles de la pêche est la langoustine, espèce benthique fouisseuse de grande taille et vivant 10 ans ou plus. L'état satisfaisant de cette ressource suggère que la communauté d'espèces benthiques vagiles plus petites à taux de renouvellement plus rapide ne devrait pas être impactée de façon excessive.
Les bancs de maerl sont aussi impactés par les activités de pêche, notamment les dragues à coquilles Saint-Jacques et autres bivalves associés à ces bancs, qui réduisent la biodiversité et la complexité structurale des bancs.
Les pennatules notamment Virgularia mirabilis et Pennatula phosphorea ont été identifiées par OSPAR comme espèces sensibles à l'impact des chaluts notamment dans les pêcheries langoustinières. Enfin, au moins 3 zones de coraux d’eau froide, autour des têtes de canyons du Blavet et du Guilvinec sont identifiées avec un taux d’impact proche de 100 %.
La pêche à pied, localement importante dans certains habitats (ex : champs de blocs) a un impact significatif sur les biocénoses associées : impact direct (prélèvement) et impact indirect (modification de l'habitat par retournement de blocs).
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La pression de l'activité de pêche capture involontairement des espèces, dont l'occurrence est faible; c'est ce qu'on appelle les captures accidentelles. L'attention portée aux captures accidentelles se focalise principalement sur les espèces protégées ou à fort intérêt sociétal, notamment mammifères marins, oiseaux et tortues.
Les captures de dauphins communs sont liées à la pratique du chalutage de type pélagique et de type nabéran (à très grande ouverture verticale). Les captures sont souvent multiples (plusieurs animaux lors d’une même opération de pêche) ; l’impact relativement bien connu est inférieur à 1,7 % dans chacune des populations aux échelles spatiales concernées et qui dépassent largement la sous-région marine ; mais cet impact demande à être régulièrement réactualisé en fonction notamment des connaissances sur les entités populationnelles du dauphin commun. Les captures de marsouins ont probablement augmenté depuis 1996 comme en témoignent les échouages sur la sous-région marine. Cela est expliqué par le retour de cette espèce dans le golfe de Gascogne. Les captures de marsouins se produisent uniquement au filet (jamais au chalut). Toute la zone du golfe et du plateau semble concernée ; les captures sont rarement multiples. Quelques captures de dauphins bleu et blanc au chalut à thon ou au filet calé sont relevées au sud
de la sous-région marine. Des solutions techniques basées sur la répulsion acoustique existent pour diminuer les impacts. Elles dépendent de l’espèce de cétacé concernée et du type d’engin de pêche (filet remorqué ou ancré). Des travaux sont menés pour les améliorer et pour mieux circonscrire l’aire d’exclusion générée. En zone très côtière, les filets peuvent aussi générer des captures d’oiseaux plongeurs. Certains sites (proximité d’îles) seraient plus propices à ce phénomène et une gestion spatiale permettrait
de limiter les impacts. Les palangres sont aussi des engins de pêche connus pour être en interaction avec les oiseaux. Des solutions techniques peuvent être mises en œuvre pour réduire significativement les captures. Quant aux tortues, notamment la tortue Luth, elles peuvent être capturées également par orins de casier, filets, chaluts et lignes mais dans la sous-région marine, peu d’interactions sont recensées, probablement du fait d’une faible abondance, et/ou d’une pression d’observation faible.
Les impacts de la pêche récréative de la sous-région marine demeurent moins bien connus.
L'activité de pêche capture également des individus non sélectionnés parmi les espèces commerciables ou non commerciables, il s'agit des rejets de pêche. Les chalutiers langoustiniers rejettent plus de la moitié de leur capture, ce qui a un impact significatif sur les stocks de langoustine et de merlu. D'autres espèces comme le tacaud ou le tourteau subissent également une forte mortalité induite par les rejets.
La pression exercée par la pêche engendre des effets à la fois sur les populations de chaque espèce (taille des individus, abondance), sur les communautés de poissons et d’invertébrés marins dans leur ensemble (abondance, taille moyenne, diversité), ainsi que sur la chaîne alimentaire.
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Parmi les stocks de poissons considérés par le CIEM, un seul stock a une mortalité par pêche (F) inférieure au RMD (FMSY) : il s'agit du chinchard d'Atlantique. 5 stocks ont une mortalité par pêche supérieure à FMSY : il s'agit de la sole du golfe du gascogne, du maquereau et merlan bleu d'Atlantique, du germon d'Atlantique Nord et du thon rouge de Méditerranée et Atlantique Est. Il existe 9 stocks pour lesquels pour l'estimation de la mortalité par pêche , il manque un diagnostic quantitatif. Ces stocks sont les suivants : baudroie blanche et noire, cardine, merlu des mers Celtiques et golfe de Gascogne, bar et rouget barbet du golfe de Gascogne, anchois et sardine du golfe de Gascogne, anguille de Méditerranée et Atlantique.
Parmi les stocks de poissons considérés par le CIEM, 3 stocks ont une biomasse de reproducteurs (B) supérieure aux limites de précaution (Bpa) : il s'agit de la sole du golfe de Gascogne, de l'anchois du golfe de Gascogne et du maquereau d'Atlantique. 3 stocks ont une biomasse de reproducteurs inférieure à Bpa ou Bmsy-trigger : il s'agit du merlan bleu d'Atlantique, du germon d'Atlantique Nord et du thon rouge de Méditerranée et Atlantique Est . Il existe 9 stocks pour lesquels pour l'estimation de la biomasse de reproducteurs , il manque un diagnostic quantitatif et/ou des points de référence. Ces stocks sont les suivants : baudroie blanche et noire, cardine, merlu des mers Celtiques et golfe de Gascogne, bar et rouget barbet du golfe de Gascogne, sardine du golfe de Gascogne, chinchard d'Atlantique, anguille de Méditerranée et Atlantique.
Sur les 5 stocks pour lesquels il existe une évaluation conjointe de la mortalité par pêche et de la biomasse de reproducteurs par rapport réciproquement au RMD et aux limites de précaution, aucun montre conjointement B>Bpa (ou B>Bmsy) et F
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Seuls 5 stocks de crustacés sont considérés dans l'évaluation CIEM (diagnostic CIEM et IFREMER) : tourteau en mers celtiques et golfe de Gascogne, langoustine dans le golfe de Gascogne, coquilles Saint Jacques en Pertuis Charentais, palourde dans le golfe du Morbihan et palourde dans le bassin d'Arcachon. Mais il n'existe d'évaluation quantitative pour aucun de ces stocks. Par contre l'étude des tendances sur les 10 dernières années suggère pour :
- le tourteau en mers celtiques et golfe de Gascogne : une stabilité pour la biomasse des reproducteurs et la mortalité par pêche.
- la langoustine du golfe de Gascogne : une stabilité de la biomasse des reproducteurs mais une augmentation au cours des deux dernières années et une stabilité de la mortalité par pêche avec diminution au cours des deux dernières années.
- la coquille St Jacques du Pertuis Charentais : une stabilité de la biomasse de reproducteurs et de la mortalité par pêche.
- la palourde du golfe du Morbihan : une stabilité de la biomasse de reproducteurs.
- la palourde du bassin d'Arcachon : une diminution de la biomasse de reproducteurs mais une augmentation ces deux dernières années.
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Input load |
Unknow_NotAssessed
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Load unit |
Speaking note
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Confidence |
Non related GES component
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Non related GES component
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Non related GES component
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Trends (recent) |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
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Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
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Trends (future) |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
Unknown_NotAssessed |
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Description (activities) |
La pêche professionnelle et la pêche récréative sont les activités principales contribuant à l'extraction d'espèces de poissons, crustacés et mollusques.
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La pêche professionnelle et la pêche récréative sont les activités principales contribuant à l'extraction d'espèces de poissons, crustacés et mollusques.
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La pêche professionnelle et la pêche récréative sont les activités principales contribuant à l'extraction d'espèces de poissons, crustacés et mollusques.
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La pêche professionnelle et la pêche récréative sont les activités principales contribuant à l'extraction d'espèces de poissons, crustacés et mollusques.
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La pêche professionnelle et la pêche récréative sont les activités principales contribuant à l'extraction d'espèces de poissons, crustacés et mollusques.
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